Le paradoxe constaté
Le pourcentage de femmes obtenant un diplôme universitaire est aujourd’hui supérieur ou égal à celui des hommes. Elles représentent plus de 60% des diplômés dans les pays de l’OCDE dans les domaines des sciences sociales, du commerce, du droit, et des services.Parallèlement, l’internationalisation des marchés et la concurrence augmentent le besoin des entreprises en cadres internationaux qualifiés. Les multinationales sont donc à la recherche de cadres compétents pouvant assurer des postes d’expatriés dans les filiales installées à l’étranger. Ainsi, on pourrait s’attendre à retrouver la même proportion d’hommes et de femmes chez les cadres internationaux, puisqu’ils semblent être à armes égales dans le processus de sélection des expatriés.